Judith Grunberger
Au Naturel
Mon premier amour était la peinture. Je peignais pour visualiser l’intériorité, pour exorciser des images invisibles issues d’une mémoire enfouie. Comme les anciennes peintures murales qui possèdent cette richesse du temps qui passe et le souvenir de ce qui fut. Le palimpseste , sujet infini.
Je me suis mise à faire des photos en 2018, quand je m’étais cassé l’épaule et que peindre était devenu impossible. J’ai commencé à m’intéresser de plus près à la caméra de mon smartphone, et très vite j’ai été mordue. Toute une recherche s’en est suivie, et continue. Une rencontre qui a changé ma vie.
Dans la photo, je réussis mieux à exprimer une certaine noirceur, un reflet de moi, qui ne transparaissait pas souvent dans mes peintures. Mes sujets sont variés et font simplement écho à des instants de vie.
Des photos retravaillées sur ordinateur, pour aller « Au-delà » du visible. Et rechercher un résultat à la fois sombre et lumineux et en matière.
Judith Grunberger
Abstractions
Les approches picturales de Judith Grunberger nous offre cette transition entre photographie et déclinaison d'une certaine forme de peinture.
Celle où l'esprit, la vision et la sensibilité des éléments se jouent du temps, de la matière, du non dit des lieux.
Ici pas besoin de justifier la prise de vue, elle naît de l'émotion de l'artiste elle même. Etat brut de l'image saisie comme on capture un sentiment au passage du souffle.
Judith Grunberger – Ecole supérieure des beaux arts, Paris
Passage ou voyage de la peinture à la photo. Un lien,, entre les deux,, s est trouvé, recherche après recherche,,
l insatisfaction d être dans l image telle quelle. Mon lien à la peinture subsiste et a besoin d être exprimé.
Trouver le compromis, le bon équilibre.
La photographie, devient l ossature de mon travail.
Je suis passée par plusieurs
applications, avant d avoir trouvé mes outils de travail et qui se développent avec le temps.
Le travail dure plusieurs heures par photo, utilisant plusieurs applications qui ont chacune leurs qualités .
Couche après couche,, rajouter et retirer.
La lumière qui cherche sa place.
Òu arreter,,,,